Ma mère Marlyse est aide soignante. Quand, au centre médico-social de Sierre, on lui a dit: «Il faudrait vous faire vacciner contre la grippe A», elle n'a pas invoqué de prétextes fumeux ou essayé de faire de la résistance. Ma mère ne fait pas partie des personnes à risque. Elle ne s'est donc pas fait vacciner pour elle. Elle a refusé que ce virus tordu ne s'attaque, par elle, aux personnes faibles qu'elle aide à domicile.
Aux infirmières, on a dit: «C'est soit le vaccin, soit le port du masque.» Alors pour montrer qu'elles n'étaient encore pas d'accord, certaines infirmières du RSV l'ont bien porté, ce masque, mais pendouillant, accroché à une ou deux oreilles. Inefficace au possible. Elles avaient gagné contre la méchante industrie pharmaceutique. Et tant pis pour les personnes à risque qu'elles soignent. La contagion est un crime qui restera impuni, faute de preuves. Ma mère est...