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La parole au TF

10 déc. 2009, 05:59

Le résultat du vote sur les minarets a mis en évidence l'ampleur du non-dit qui sous-tend le débat politique. Il a aussi lancé un nouveau débat sur les conditions d'invalidation des initiatives populaires. Est-il juste de soumettre au peuple des textes qui contredisent des règles internes ou ne respectent pas des conventions internationales signées par la Suisse? La démocratie directe ne peut pas être invoquée pour voter sur tout et son contraire. Elle suppose un minimum de cohérence. La question se pose aujourd'hui déjà avec l'initiative de l'UDC sur l'expulsion des délinquants étrangers.

Ce texte contrevient au principe de non-refoulement qui interdit le renvoi d'une personne dans un pays où sa vie pourrait être menacée. Pour la gauche et certains représentants des partis centristes, c'est un motif d'invalidation suffisant. Le problème est que cet argument juridique dissimule une réflexion politique. Quel parti a envie d'offrir un véritable boulevard à l'UDC...

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