Jeu de main, jeu de vilain

En 1986, la planète foot avait reçu en pleine poire la main de Dieu. Celle de Diego Maradona abusant l'arbitre et le gardien de l'Angleterre, Peter Shilton, pour signer une réussite illicite qui avait commencé à jaunir l'image de génie du «pibe de oro». Depuis mercredi, le même monde du ballon rond ne parle plus que de la main du bleu. Celle de Thierry Henry qui a ouvert aux Tricolores les portes du Mondial 2010, au détriment d'Irlandais même pas verts de rage et qui ont administré là une sacrée leçon de fair-play aux Français et à leur capitaine fripon. Personne certes ne s'attendait à voir Thierry Henry - rouge de honte - venir avouer sa filouterie à l'arbitre et plonger ainsi les bleus dans une mouise noire. Mais une fois son forfait commis, le footballeur improvisé handballeur - blanchi par un arbitre plongé dans le noir - aurait au...