Les riverains de l'aéroport de Sion, ainsi que le tourisme du Valais central doivent s'accommoder du bruit des F/A-18. A certains moments de l'année, le seuil de tolérance de la population est dépassé.
Pour l'instant, seul le chasseur d'origine américaine pose problème. Les autres avions qui décollent et atterrissent sur le tarmac sédunois ne provoquent pas de levée de boucliers. Même le Tiger est d'un niveau sonore admissible.
Mais voilà, le Tigre volant arrive en bout de course. Si les Chambres fédérales acceptent les crédits, il devrait être remplacé d'ici à cinq ou six ans. Tous ses successeurs potentiels sont beaucoup plus bruyants que lui. Beaucoup trop bruyants. Au même niveau que le F/A-18.
Pour l'heure, il n'est toutefois pas certain que Sion accueille les futurs nouveaux jets militaires et leurs décibels.
L'armée joue sur cette incertitude. Elle sait que les Valaisans doivent modérer leurs critiques pour éviter de prendre...