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De WikiLeaks à Cantona: jusqu'où, l'anarchie des réseaux?

PHILIPPE BARRAUD JOURNALISTE

11 déc. 2010, 05:01

De WikiLeaks à Eric Cantona, on mesure toute la place que prend internet dans le quotidien de nos sociétés. Mais on prend aussi la mesure des comportements stupides que cette technologie semble favoriser.

WikiLeaks est une initiative globalement malsaine, doublée d'une machine de guerre ouvertement anti-américaine. Pourtant, elle suscite pas mal d'enthousiasme, parce qu'on aime bien voir un «petit» mettre une grande puissance dans l'embarras.

Et la nature même d'internet fait qu'il est très difficile d'empêcher ce genre d'activité, parce que des milliers d'internautes font cause commune avec les pirates et démultiplient les fuites, bloquent les sites des entreprises qui refusent d'être impliquées (comme PostFinance ou Visa), persuadés qu'ils contribuent à défendre la liberté d'expression - ou plus banalement à emm... une grande puissance.

Et tout cela est possible grâce à l'anonymat qui caractérise l'usage de la Toile: il n'est pas besoin d'être courageux et responsable pour faire des dégâts,...

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