Sur la pelouse, les transats invitent au farniente, mais Bohumil et Ernst, occupés à manipuler toiles, piquets et sardines, n’en ont cure. «Depuis quatre ans, on n’a plus monté notre tente. On a un peu oublié la technique», soupirent les deux Montheysans.
A côté, Yann donne des consignes à ses trois garçons, occupés à la même activité: «Tu sais, ça, c’est l’arceau qui vient devant, pour le nez.» L’organisation semble un soupçon mieux rodée. «On aime le camping, qu’on pratique de temps en temps le week-end», relève cet habitant de Vouvry. Reste que samedi, la destination retenue avait quelque chose de particulier puisque le quatuor a pris ses quartiers… au cœur de Monthey. Du haut de ses 7 ans et demi, son fils Benjamin rigole à l’idée de passer la nuit sous tente en pleine ville: «C’est un peu bizarre. On dirait des pauvres qu’ont pas...