Cinq mille participants en 2010, 10 000 en 2013 et 13 000 l’an dernier. «La Fugue, qui a commencé il y a six ans comme un trait d’union, est à un tournant, relève Georges Mariétan, président du comité d’organisation. Première concrétisation de l’Agglo entre Monthey, Collombey-Muraz, Massongex, Aigle, Bex et Ollon, elle est devenue le symbole d’un mode de vie lié à la mobilité douce.»
Si le nombre d’adeptes ne cesse de croître, les aménagements entrepris ont jusqu’ici permis de les absorber. «13 000 fugueurs, c’est beaucoup. Mais ce n’est pas le genre de ceux qui nous font souci», sourit Jean-Marie Bornet, chef de la section prévention et information de la police cantonale. «Contrairement à d’autres manifestations sportives, les forces de police sont là uniquement pour garantir une bonne fluidité dans les déplacements. L’esprit reste très bon.»
Faculté d’absorption
Le rendez-vous n’atteint-il pas ses limites? Comme en 2015,...