Turbiner les eaux de la Haute-Vièze trotte dans les têtes depuis belle lurette. L’idée a surgi une première fois en 1910. Elle est aujourd’hui réactivée, avec un projet estimé à 42 millions de francs.
Petit retour dans le temps. Les deux guerres mondiales ont modifié les priorités de la commune de Champéry et ont mis en berne le projet de 1910. Dans les années 50, la faisabilité d’un barrage avait été abandonnée de peur de dénaturer la vallée. En 1992, une concession pour turbiner les eaux de la Vièze avait été accordée pour le secteur Grand-Paradis - station d’épuration. Un dossier qui ne vit pas non plus le jour. «A l’époque, les tarifs électriques étaient trop bas, explique Norbert Ponnaz, responsable technique de la commune de Champéry. L’avènement de la RPC (la rétribution à prix coûtant) a fait évoluer les choses.»
A son arrivée au poste de...