L’assemblée primaire de Champéry a refusé lundi l’introduction d’un impôt additionnel sur les mutations d’immeubles. La commune du fond de la vallée est ainsi la seule parmi les neuf que compte le district de Monthey à ne pas saisir cette possibilité offerte par la loi sur les droits de mutation.
La municipalité souhaitait fixer un taux de 50% de l’impôt cantonal. Si elles varient d’une année à l’autre en fonction des valeurs de transferts, les recettes se seraient par exemple chiffrées à respectivement 300 000 et 150 000 francs en 2013 et 2014. A titre de comparaison, Val-d’Illiez – qui dispose de cet outil depuis 2014 – table sur des rentrées d’environ 150 000 francs par an. Vionnaz a encaissé 320 000 francs en 2014 et 150 000 francs figurent au budget 2015.
Lundi à Champéry, il n’y a pas eu de débat. Tout au plus une citoyenne a-t-elle fait...