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Et soudain la Libye ne répond plus...

Annoncée en janvier, la fermeture de la raffinerie de Collombey-le-Grand a eu lieu progressivement dans le courant de l’automne. Un choc pour toute la région.

30 déc. 2015, 23:09
/ Màj. le 31 déc. 2015 à 00:01
Monthey, le 18 Février 2015



Site Tamoil de Collombey.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Deux cent trente-huit licenciements prononcés, sans compter le sort d’une trentaine d’intérimaires: la fermeture de la raffinerie de Collombey-le-Grand annoncée le 13 janvier a fait office d’une véritable bombe économique dans le Chablais. Si environ les deux tiers des personnes concernées ont pu retrouver de l’embauche depuis lors, la décision conjointe de Tamoil Suisse SA (TSSA), de sa holding européenne Oil Invest et de ses investisseurs libyens aura marqué cette année 2015. Jamais, une entreprise n’avait annoncé autant de suppression de postes en une fois dans la région.

Prise de court, la classe politique locale et cantonale a tenté de trouver des solutions pour faire infléchir le groupe pétrolier. En vain. Déterminés, employés, représentants du personnel, d’Unia et des Syndicats chrétiens ont d’abord lutté pour éviter une fermeture, devenue jour après jour de plus en plus inéluctable. Ils auront notamment mis sur pied un débrayage symbolique, bloqué la gare de...

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