A Monthey, il y a l’«avant», le «pendant» et le «en attendant le suivant». Comme une sorte de sainte Trinité. Sur le papier, le carnaval dure cinq jours. Le reste de l’année, il se fait prier. Car «pendant», la folie a droit de cité, les écarts sont acceptés, la hiérarchie oubliée. Mais surtout, il y a l’élection des miss Carnaval et Pimponicaille.
Fêtards en conclave
Le jour J, c’est vendredi et alors là... Il ne s’agit pas de noter le galbe des fessiers ni le QI des candidates, mais bien d’évaluer leur capacité à faire la fête cinq jours durant, avec de la Suze comme unique ravitaillement. Comment? Prenez une tente surchauffée, une dizaine de bars bondés, et des centaines de carnavaleux survoltés. Mélangez; au milieu de la panade, plantez quelques jeunes filles plutôt bien foutues dodelinant de la perruque. Collez un speaker qui vrombit toutes les dix secondes et...