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Au nom du prince et des miss

Dans le Chablais, le carnaval se pratique comme une religion, dont la sacro-sainte Suze et les miss sont les fondements.

07 févr. 2016, 23:37
/ Màj. le 08 févr. 2016 à 00:01
Image d'illustration de l'édition 2016 du cortÿge de carnaval de Monthey en ce dimanche 7 février 2016.



Sur l'image: Le char ou trÿne le prince  et les miss de carnaval

A Monthey, il y a l’«avant», le «pendant» et le «en attendant le suivant». Comme une sorte de sainte Trinité. Sur le papier, le carnaval dure cinq jours. Le reste de l’année, il se fait prier. Car «pendant», la folie a droit de cité, les écarts sont acceptés, la hiérarchie oubliée. Mais surtout, il y a l’élection des miss Carnaval et Pimponicaille.

Fêtards en conclave

Le jour J, c’est vendredi et alors là... Il ne s’agit pas de noter le galbe des fessiers ni le QI des candidates, mais bien d’évaluer leur capacité à faire la fête cinq jours durant, avec de la Suze comme unique ravitaillement. Comment? Prenez une tente surchauffée, une dizaine de bars bondés, et des centaines de carnavaleux survoltés. Mélangez; au milieu de la panade, plantez quelques jeunes filles plutôt bien foutues dodelinant de la perruque. Collez un speaker qui vrombit toutes les dix secondes et...

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