Vingt-cinq ans que Marie-Hélène Fauchère Bonvin peine à s’endormir les veilles d’ouverture de chasse. Adrénaline, enthousiasme, impatience, tous les sentiments se mélangent. Cette année, son insomnie prenait toutefois une toute nouvelle envergure. Elle allait bien vivre la chasse, mais autrement.
Première femme garde-chasse entrée en fonction au mois de juillet dernier, elle s’apprêtait à découvrir une nouvelle facette de sa passion. Mais un plaisir inchangé.
Inquiétude et excitation
Dans l’obscurité matinale d’un parking des Haudères, Marie-Hélène Fauchère Bonvin rejoint Sébastien Roh, chef de secteur du Valais romand. Entrés tous les deux en fonction cette année, ils s’apprêtent à vivre leur première chasse dans leur nouvelle tâche. Et d’un côté comme de l’autre, on oscille entre inquiétude et impatience.
Pratiquée pendant des années, la chasse n’a plus aucun secret pour eux. Mais cette année, c’est une autre forme de traque qui les attend. Car si les chasseurs courent le gibier, les...