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Visite de Dailly, l'ancien fort que Berne n'a pas envie de transformer en centre fédéral pour requérants d'asile

Alors que la Confédération juge l’endroit inadéquat pour abriter un centre fédéral pour requérants d’asile, le Valais estime que cette option à Martigny et Tourtemagne n’a pas suffisamment été prise au sérieux. Visite des lieux.

13 oct. 2017, 11:13 / Màj. le 17 oct. 2017 à 05:30
A Dailly, l'armée s'apprête à faire ses bagages. Mais pour l'heure, Berne n'a toujours pas envie de remplacer les recrues par des requérants d'asile.

Vingt-neuf contours. Et des vrais. Des biens serrés. La montée vers Dailly depuis Lavey prend une vingtaine de minutes. En haut, à 1250 mètres, au milieu de la forêt valdo-valaisanne qui s’est parée de ses teintes automnales, le fort que l’armée délaissera pour de bon en décembre prochain ressemble pourtant à un camp de vacances. Les espaces verts y sont vastes, les deux casernes, refaites il y a quelques années, sont presque cosy et la vue y est imprenable.

La montée sur la route en lacets prend une bonne vingtaine de minutes depuis Lavey. En hiver, le déneigement est assuré jusqu'à Morcles, 600 mètres plus bas que Dailly, mais les conditions sont souvent difficiles. Aucune ligne de transport public ne dessert le site. Seul un vieux funiculaire relie les entrailles de Dailly à Savatan. Mais aujourd'hui, l'engin qui servait à transporter les troupes, n'est plus utilisé que pour la maintenance...

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