Le ciel bleu de vendredi n’est pas tombé sur la tête de Verbier, même si l’on apprenait, dès potron-minet, que les Anglais faisaient le choix de se retirer de l’Union européenne. Dans la minorité de restaurants, hôtels et magasins non affublés d’une pancarte «fermeture annuelle», les tenanciers veulent se donner du temps pour juger des effets du Brexit.
Pourtant en 2015, les touristes en provenance du Royaume-Uni ont généré 28% des nuitées de la station bagnarde, un record en Valais. Or qui dit Brexit, dit affaiblissement de la livre sterling et renchérissement d’un franc déjà fort. Une situation néfaste pour le tourisme puisque le pouvoir d’achat des Britanniques sera vraisemblablement revu à la baisse.
Alors pourquoi la majorité des commerçants sondés refuse-t-elle de s’affoler? Le responsable communication de Verbier Promotion Vincent Riba suggère une explication, que beaucoup de marchands partagent. «La station en a vu d’autres, sans pour autant s’écrouler....