Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Valais: les éleveurs ont-ils les moyens de protéger leurs bêtes des tiques?

La mort de 25 moutons fin mai dans le Haut-Valais, provoquée par l'attaque de centaines de tiques, pose la question de la protection des troupeaux. Les éleveurs font-ils le nécessaire?

05 juil. 2019, 18:00
Reto Julier, à droite, et Aloïs Allet ont vécu le même drame à quarante ans d'intervalle.

L’attaque de tiques subie par le troupeau du moutonnier haut-valaisan Reto Julier (jusqu’à 300 parasites par mouton) qui a provoqué la mort de 25 ovins a choqué les esprits. Sur les réseaux sociaux, on s’offusque et on parle même de maltraitance. Pourquoi ces moutons n’ont-ils pas été protégés, n’ont-ils pas été contrôlés par leur propriétaire? On comprend l’indignation générale, mais les éleveurs ont-ils les moyens de lutter contre les tiques?

Dans la pratique vétérinaire Valesia, à Riddes, Lucien Fournier n’a jamais entendu parler de bétail mort suite à une attaque de tiques, ni vu des ovins avec autant de ces acariens aux basques. «De 10 à 30 individus par tête de bétail, mais pas plus», commente Lucien Fournier qui refuse de soupçonner le propriétaire de négligence. «C’est un concours de circonstances, ces ovins étaient au mauvais endroit au mauvais moment.» C’est vrai que l’endroit semble maudit. Il y a quarante...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias