Deux jeunes filles de 16 et 17 ans avaient déposé plainte à la suite de ses agissements qui remontent au 12 novembre. Ce jour-là, ce requérant d’asile de Bex est monté dans un train à Monthey et s’est assis en face des adolescentes, de l’autre côté de l’allée, en les fixant du regard.
A Saint-Maurice, il a suivi ses victimes sorties fumer une cigarette sur le quai de gare, avant de remonter avec elles dans le convoi en partance pour Martigny. Tout en continuant à les fixer, l’homme s’est mis à caresser son sexe, d’abord par-dessus son pantalon, puis en mettant sa main dans sa poche. "Il n’a pas cherché à cacher ce qu’il faisait. Il a continué à fixer les jeunes filles en sortant parfois sa langue ou en faisant des bisous", note le Ministère public. L’homme avait été aperçu à de nombreuses reprises dans des trains. On indiquait sa présence régulière en gare de Bex, voire plus loin sur l’arc lémanique.
Les raisons d’une amende
Sur le plan judiciaire, le jeune homme, qui a admis les faits, s’en sort plutôt bien, ce genre d’agissements n’étant pas considéré comme une infraction, mais comme une contravention au code pénal. Il a été puni pour «désagréments causés par la confrontation à un acte d’ordre sexuel», selon l’article 198 qui ne prévoit qu’une amende. Le montant de cette dernière tient compte du fait que le jeune homme reçoit un montant de 360 francs par mois pour ses besoins élémentaires.
Retrouvez un article complet sur le sujet dans nos éditions papier et numériques du mercredi 15 février.