La neige étant arrivée, les remontées mécaniques tournent désormais leur regard vers le Parlement. En février, le Grand Conseil planchera sur la loi sur l’encouragement aux remontées mécaniques, née d’une motion déposée en… 2011. «C’est la fin d’un serpent de mer», soupire Arthur Clivaz, président des remontées mécaniques valaisannes. Cette loi devrait débloquer 160 millions d’aides à fonds perdu sur dix ans, pour encourager des investissements estimés à plus de 700 millions de francs.
Pour rappel, sur la base de l’avant-projet qui avait été concocté en 2015, la loi prévoit d’encourager prioritairement les sociétés qui sont déjà en bonne santé financière.
«Ce n’est pas un arrosoir»
En chiffres, le bénéfice avant amortissements et impôts doit représenter 30% du chiffre d’affaires pour être éligible. Selon une enquête que nous avions menée en 2015, cela ne concerne aujourd’hui que de très grandes sociétés du canton.
Globalement, les sociétés de remontées mécaniques...