Son français est parfait. On dit d’elle qu’elle a le charme de Catherine Deneuve, qu’elle a le même accent que Margaret Thatcher en anglais et qu’elle n’a besoin que de cinq heures de sommeil par nuit. De retour de Rome, Evelina Christillin qui a coprésidé le comité d’organisation des JO de Turin et qui aujourd’hui pilote l’agence nationale du tourisme (voir encadré) a accepté de faire le bilan de ces JO avec dix ans de recul, de revenir sur la concurrence avec le dossier sédunois et d’évoquer les chances futures pour le Valais et la Suisse d’accueillir les JO.
Evelina Christillin, pour les JO 2006, quand avez-vous su que vous alliez damer le pion à Sion, pourtant favori?
La réputation alpine de la Suisse était plus connue que la nôtre. De plus, les Italiens ont beaucoup de qualités, mais n’avaient pas la réputation d’être de bons organisateurs. Aussi, jusqu’à l’annonce...