Les classes ont développé leur histoire, de l’idée de base jusqu’au texte narratif abouti. Au cours du processus, les élèves ont fait l’expérience d’une réussite dans un domaine qui est ordinairement marqué pour eux par l’échec et l’anxiété qui l’accompagne. En participant collectivement à la création d’un texte narratif relativement long, ils ont pu renforcer leur conscience de leur capacité à s’exprimer. «Nous n’avions aucun thème précis pour raconter notre histoire, mais nous avons suivi plusieurs pistes. Par exemple, lors de la première séance avec les élèves, nous avons travaillé sur la création d’une carte d’identité d’un personnage. Est-ce un homme ou une femme, est-il marié ou non, quel est son âge, son métier, ses hobbies, comment est sa maison, sa voiture, etc. Puis lors d’une autre séance, je leur ai demandé d’écrire une page de leur vrai journal intime, puis une page d’un journal intime faux mais qui pourrait...