L’or blanc manque, et pourtant, on skie. «Sans neige de culture cela serait impossible», précise toutefois le nivologue Robert Bolognesi. Car la neige, ça ne tombe pas forcément du ciel. Cette technologie n’a plus de secret pour celui qui l’analysait sous toutes ses coutures il y a vingt-cinq ans déjà. «Quand les canons sont arrivés d’Amérique du Nord, il a fallu apprendre à les utiliser dans notre environnement. Avec des températures moins élevées chez nous, la neige fabriquée était alors de mauvaise qualité, très souvent glacée», se souvient ce dernier. Au fil des ans, une meilleure connaissance du procédé a permis d’améliorer et d’optimiser l’utilisation de l’enneigement mécanique, devenu indispensable aux stations.
Bien différente des flocons naturels
«Les buses vaporisent dans l’air de fines gouttelettes d’eau qui gèlent avant d’arriver au sol», explique Robert Bolognesi. Un temps froid et sec ainsi qu’un canon placé en hauteur sont les conditions idéales...