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Un café et la paternité reconnue, la chronique de Christine Savioz

20 oct. 2017, 13:05 / Màj. le 20 oct. 2017 à 20:00
Christine Savioz, journaliste au Nouvelliste.

Le Conseil fédéral ne veut pas du congé paternité. Il a annoncé son refus que les pères bénéficient de vingt jours pour partager des moments privilégiés avec un nouveau-né et soulager un peu leurs épouses du travail représenté par l’arrivée d’un bébé. Les sept Sages font de la résistance sur l’égalité des sexes.

Surtout, ils ne veulent pas que les porte-monnaie s’ouvrent pour les nouveaux pères. Selon eux, les coûts de l’initiative mettraient en péril la compétitivité de l’économie. Dans les faits, le congé serait financé par les allocations pertes de gain comme le congé maternité et le service militaire. Pour un salaire de 6000 francs, l’investissement représenterait ainsi le prix d’un café. Le Conseil fédéral n’aime peut-être pas la caféine.

D’autant plus incompréhensible que l’économie aurait tout à y gagner. Un employé avec une vie privée équilibrée a un meilleur rendement. Des études l’ont prouvé. L’opération congé paternité serait...

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