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Versegères: Roméo, 13 ans, né avec une malformation cardiaque, raconte comment il vit au quotidien

Pour les dix ans de l'association romande "Coeur Battant", Roméo Vaudan, de Versegères, et sa maman ont accepté de raconter le parcours d'un enfant né avec une malformation cardiaque.

24 févr. 2017, 14:32
/ Màj. le 27 févr. 2017 à 06:30
Roméo Vaudan et sa maman savourent l'instant présent, sans trop penser à demain.

Dans la maison des Vaudan à Versegères, vit une famille comme les autres, ou presque. Parmi les trois fils de Claudette et Patrice, Roméo (13 ans), le cadet, a dû cependant se battre davantage que ses frères pour grandir dans ce monde. Roméo Vaudan est né avec une malformation cardiaque, comme un enfant sur cent en Suisse. Il a accepté de témoigner avec sa maman pour aider toutes les familles passant par là. Une manière aussi de fêter les dix ans de l'association "Coeur battant" qui réunit les proches concernés par cette problématique. "Je vis presque comme tout le monde aujourd'hui; je dois juste faire un peu attention à ne pas exagérer dans l'effort", souligne Roméo Vaudan.

Quand il est arrivé au monde, cela a été un choc pour ses parents. "Pour nous, c’était l’inconnue. Nous ne connaissions rien sur les malformations du cœur. Au début, franchement, cela a été un tremblement de terre. Nous n’étions pas prêts à cela», explique Claudette Vaudan. Comme elle avait déjà eu deux fils sans aucun problème avant la naissance de Roméo, la Valaisanne ne s’attendait pas à accueillir un enfant avec une telle pathologie à l’accouchement.

Pas d’indice pendant la grossesse

Aucune anomalie n’avait été détectée lors de la grossesse. «On ne se doutait de rien jusqu’à ce que Roméo arrive au monde, tout bleuté.» Le nouveau-né est immédiatement transféré en hélicoptère de Martigny au CHUV. Le cardiologue informe alors le couple que leur fils souffre d’une «transposition des gros vaisseaux», ce qui signifie que deux gros vaisseaux sortant du cœur se sont inversés. Il doit être opéré d’urgence. Mais le nouveau-né connaît encore d’autres complications. «Il avait un taux infectieux maximum dans son sang et souffrait d’une perforation des intestins. Nous nous sommes posé beaucoup de questions: allait-il survivre? Si oui, comment vivrait-il par la suite?», raconte Claudette Vaudan.

Découvrez la suite du témoignage dans nos éditions papier et numériques de mardi.

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