Une fois n’est pas coutume, le 1er mai est tombé un dimanche. Un hasard du calendrier apprécié par les syndicalistes valaisans qui se sont réunis hier à Sion et qui revendiquent depuis longtemps que la Fête du travail doit être un jour férié. Et si la question politique de la candidature d’Esther Waeber-Kalbermatten au Conseil d’Etat animait certaines discussions, elle n’est pas devenue le thème des discours de ce rassemblement.
Discours solidement engagé
Car se réunir un dimanche a aussi été l’occasion pour le président du jour, le conseiller national PS Mathias Reynard, de fustiger ceux qui veulent harmoniser les horaires et les jours d’ouverture des magasins. Et en particulier les propos d’Hebert Bollinger, patron de Migros, favorable à libéralisation totale des heures d’ouverture. «J’ai envie de lui dire qu’il commence à travailler lui-même, qu’il aille voir les conditions de travail de ses vendeurs et vendeuses qui sont parmi les...