Les travaux récompensés pour leur excellence portaient sur le développement d’une version BIO d’un produit de consommation (Tiffany Wigger avec Nestlé), l’augmentation de la satisfaction clientèle grâce aux outils de gestion (Stéphanie Maillard avec Media Markt) et la réduction des influences environnementales des cars postaux dans le Val d’Anniviers (Bega Blerta et Stéphane Masserey).
Si l’intérêt de ce type de collaboration est évident pour l’élève en formation, les avantages qu’en retire l’entreprise sont plus difficiles à identifier. « Pour nous, c’est avant tout une responsabilité sociale. Les travaux d’étudiants sont souvent peu aboutis, mais ils donnent des bonnes idées à creuser » explique Laurent Borella du TechnoArk.
Des bonnes idées, voire même un regard neuf qu’il n’est pas toujours facile de mettre en valeur regrette Eric Comina, anciennement employé par Privera. « Chez nous, les RH n’avaient pas envie d’être conseillés par un jeune de 20 ans. Son travail était bon, mais il n’a pas servi à grand-chose ».