La nouvelle vague de révélations des Paradise Papers fait des remous jusqu’à la candidature de Sion 2026. «N’exagérons rien», répond d’emblée le président Jean-Philippe Rochat. Depuis quelques jours, des rumeurs faisaient état de liens entre ce dernier et une de ces listes. Dans les faits, l’étude d’avocats à laquelle il est lié apparaît effectivement dans cette base de données mais date en réalité de la vague des Panama Papers, lancée en avril 2016.
Son nom et celui de l’étude à laquelle il est rattaché, Carrard & Associés à Lausanne (ndlr: aujourd’hui Kellerhals Carrard), sont «connectés», en tant qu’intermédiaires, à plusieurs sociétés sises au Panama ou aux Iles Vierges Britanniques, toutes inactives sauf deux. Contacté, Jean-Philippe Rochat conteste toute irrégularité en précisant «que l’optimisation fiscale est légale et qu'elle ne constitue pas le cœur de l’activité de l’étude et que le droit y est appliqué de manière responsable et sans abus»....