Qui paiera la facture d'un éventuel déficit qui dépasserait les garanties prévues dans le projet de Sion 2026? Le Conseil d'Etat valaisan martèle que le risque de déficit pour l'organisation de Sion 2026 est presque nul. S'il devait y en avoir un, il précise qu'une association, signataire du contrat de ville-hôte, serait responsable d'assumer les surcoûts. Pour les élus de l'Alliance de gauche, cette réponse n'est "pas claire et pas satisfaisante." Ils ont donc interpellé le Gouvernement ce vendredi matin, souhaitant une clarification précise sur cet enjeu, que le déficit soit d'un franc ou d'un million. Et la réponse laisse encore planer des incertitudes.
Le CIO peut-il s'engager à payer le déficit?
La Confédération, l'Etat du Valais, la ville de Sion et par conséquent leurs citoyens seront-ils membres de cette association et donc signataires? Jacques Melly, président du Gouvernement, précise que le Conseil d'Etat a "l'intention d'adhérer à cette association" et attend les positions de la ville-hôte et des villes sites. Deuxième question, le CIO peut-il s'engager à prendre lui aussi une part de déficit? Là encore, Jacques Melly précise que "des réflexions en ce sens sont en cours" mais que des négociations avec le CIO n'ont à ce jour pas eu lieu. Pour l'AdG, il est indispensable qu'une clé de répartition soit clairement définie pour que les risques soient connus des citoyens.