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Sierre-Zinal: un an après leur course, des Valaisans reviennent sur ce défi unique

Martin visait un temps de moins de quatre heures, Virginie voulait juste arriver au bout de sa course. Ils étaient parmi les 3800 coureurs de la dernière édition de Sierre-Zinal et nous les avions suivis au fil du parcours. Une année après et à quelques heures de la 44ème édition, que retiennent-ils de ce défi toujours plus populaire?

09 août 2017, 16:08
/ Màj. le 11 août 2017 à 05:30
Le 14 août 2016, Martin Hannart faisait partie des coureurs arrivant à Zinal après plusieurs heures d'efforts.

"N'abandonnez surtout pas, car l'arrivée à Zinal restera l'un des plus beaux souvenirs de votre vie", lance Virginie Vivot-Morand à l'adresse de ceux qui s'élanceront de Sierre dimanche. De cette 44ème édition, elle ne fera pas partie, même si elle "aurait bien aimé", Virginie. La faute aux efforts consentis pour terminer cette mythique course des cinq 4000 l'année dernière. Un souci au foie l'a poursuivie. "J'ai été malade pendant six mois" raconte la jeune femme.

"Je participe mais d'une autre manière", explique pour sa part Martin Hannart, qui accompagnera les coureurs en herbe dont son fils sur le parcours entre Chandolin et Zinal. Un choix qui n'a cependant aucun lien avec les soucis rencontrés lors de sa course l'année dernière et qui l'avaient empêché d'atteindre son objectif chronométré de moins de quatre heures. "Je ne tire pas un trait complet sur Sierre-Zinal, je la referai un jour mais autrement. Déjà sans génépi la veille", sourit-il. 

L'effort de Sierre-Zinal n'est pas anodin, cette année encore certains s'en rendront compte. "Il faut être capable de lâcher l'entraînement et de bien se reposer la dernière semaine."

 

Martin Hannart a reçu le soutien de ses enfants sur les derniers mètres de course après un passage très compliqué depuis Chandolin. © HELOÏSE MARET

 

>>A lire aussi: les moments les plus intenses de la course des élites 2016 en vidéo

"Tant que tu ne l'as pas fait tu ne peux pas savoir"

Les émotions et les images fortes sont toujours bien présentes dans les esprits. "Ce qui marque, c'est le plaisir des gens au bord du parcours, les paysages magnifiques que l'on traverse ou encore le nombre de gens en pleurs dans l'aire d'arrivée au bout de l'effort", continue Martin. "Tant que tu ne l'as pas fait tu ne peux pas savoir". Virginie n'a d'ailleurs pas pu retenir ses larmes après plus de six heures de course.

 

Virginie Vivot-Morand dans les bras de son frère Christophe qui l'a entraînée pour ce défi d'août 2016. © HELOISE MARET

 

"C'est vraiment une aventure extraordinaire. Je suis fière d'avoir accompli l'impossible", explique la jeune femme qui regrette de ne pas pouvoir être sur la ligne de départ dimanche pour tenter d'améliorer son temps de l'année dernière.

Pour cette 44ème édition, ils seront près de 4000 dimanche à se lancer dans la montée. 4000 coureurs pour autant d'objectifs, de rêves et de défis. A l'aube, les encouragements de Virginie et Martin les pousseront à se dépasser.

Ci-dessous, revivez les émotions des populaires que nous avions suivis en vidéo en 2016, le défi de Virginie et la course des coureurs balais de Sierre-Zinal

 

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