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"Se dire au revoir", le dernier projet du cinéaste valaisan David Maye

"Se dire au revoir": le titre du dernier projet de film du cinéaste valaisan David Maye. Au coeur de ce documentaire intimiste: le tsunami familial provoqué par le cancer de sa maman décédée l'été dernier. En phase de finalisation, le long métrage fait appel au financement participatif.

30 mai 2016, 17:26
/ Màj. le 31 mai 2016 à 12:00
La maman et la soeur de David Maye, principales protagonistes du documentaire "Se dire au revoir" avec le père de famille.

Elle s'en est allée sur la pointe des pieds. C'était en août dernier. David Maye, cinéaste valaisan de 32 ans, perdait sa maman, emportée par le cancer après plus trois ans de lutte. Trois ans qui ont bouleversé la vie de cette famille de Chamoson. Longtemps le jeune homme a hésité à prendre sa caméra malgré l'insistance de sa mère. Puis un jour le déclic s'est opéré: l'annonce de la grossesse de sa soeur. Deux trajectoires de vie se dessinent alors sous ses yeux, celle d'un déclin et celle d'une naissance. 

Un tournage poignant

"Il y a une histoire là-derrière", se dit David qui va filmer pendant un an le quotidien de ses proches. Plus d'une centaine d'heures sont ainsi captées pudiquement par l'objectif, illustrant "le séisme de la maladie - avec ses joies et ses peines - sur le microcosme familial". Un tournage forcément très fort en émotions mais la caméra aura permis au réalisateur de trouver le juste équilibre. "Je me suis toujours senti au bon endroit", témoigne-t-il. 

Financer par la communauté

Au final, ces tranches de vie tressées de rires et de larmes seront condensées en 65 minutes, le format d'un long métrage. La phase de montage a débuté il y a quelques mois. Pour concrétiser cette étape clé, l'ancien étudiant de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL) a décidé de faire appel au financement participatif via la plateforme "Wemakeit"

A ce jour, l'opération est un succès avec plus de 15 mille francs récoltés alors que le cinéaste visait les 11 mille francs et qu'il reste neuf jours de collecte. "Cela me motive d'autant plus que les gens ont l'air touchés par la démarche, j'ai reçu passablement de témoignages", commente celui qui a également sollicité des aides plus traditionnelles auprès de l'Office fédéral de la culture (OFC) et du Pour-cent-culturel Migros. En vue de réunir les 60 mille francs nécessaires à la post-production.

Avant-première à l'automne

L'objectif est de présenter "Se dire au revoir" en avant-première au Festival international du film documentaire d'Amsterdam (IDFA) en novembre. Et à Visions du Réel à Nyon au printemps 2017. Prélude à une diffusion sur grand écran et à la télévision ? "Une étape après l'autre, on verra bien comment le film est accueilli. Après, tout est possible", conclut le Lausannois d'adoption.

Le trailer de "Se dire au revoir" est à découvrir ici.

 

SE DIRE AU REVOIR_TRAILER from Terrain Vague on Vimeo.

 

 

 

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