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Vaccin contre la rougeole: deux mamans valaisannes témoignent

Suite aux cas de rougeole qui se sont déclarés récemment dans des familles du canton, la polémique sur la vaccination refait surface. Nous avons contacté deux mamans valaisannes. L'une préconise le vaccin contre la rougeole, l'autre pas. Témoignages.

07 sept. 2017, 16:15
/ Màj. le 07 sept. 2017 à 17:00
La vaccination contre la rougeole divise.

Natacha Aubert, Collombey-Muraz, maman de deux garçons

Pourquoi faire vacciner vos enfants?
«Je l’ai fait, car la médecine a toute ma confiance. A la base, je l’ai surtout fait pour protéger mes enfants et éviter les épidémies. En outre, dans certaines crèches, la vaccination est obligatoire pour être admis. Je ne comprends pas pourquoi l’école n’oblige pas à procéder à des vaccins pour tous. On nous demande le carnet de vaccination, mais je pense qu’en Valais, il est possible d’intégrer nos enfants à l’école sans les avoir vaccinés, ce que je trouve inadmissible.»

En le faisant, n’avez-vous pas peur que certains produits soient inoculés à vos enfants?
Non, mais je n’ai pas cherché plus loin que tant. Je fais confiance à notre système de santé actuel. Je n’ai aucun regret d’avoir fait vacciner mes enfants, même si je ne suis pas sûre du résultat à 100%. Il y a de plus en plus de cas de rougeoles recensés ces temps en Valais. Mais pourquoi certains ne vont-ils pas faire les vaccins nécessaires, je me le demande?»

>>A lire aussi: 5 choses à savoir sur la rougeole

Laetitia Crugeon, Saxon, maman de deux garçons

Pourquoi ne pas faire vacciner vos enfants?
"Mes enfants sont vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la polyo, mais pas contre la rougeole. Dans le cas de cette maladie, vacciner un enfant, c’est réduire son système immunitaire. Pour moi, bombarder le corps humain de vaccin, c’est juste l’empêcher d’effectuer son travail de manière naturelle. Dans la mesure où mes enfants habitent en Suisse, qui n’est pas un pays à gros risque de contagion, je ne vois pas pourquoi je les vaccinerais à outrance."

Etes-vous consciente du risque que vous faites éventuellement courir aux autres?
"On vit en Suisse, où le système est très cadré, je le répète. Si mon enfant contracte la rougeole, il va être immédiatement suivi sur le plan médical. Depuis que je sais que mon enfant pourrait potentiellement contracter le virus de la rougeole, il est en quarantaine durant trois semaines à la maison. J’ai accepté cela, car j’ai accepté de ne pas le vacciner. Je reste sur ma position. J’estime qu’en ne vaccinant pas mes enfants, je ne suis pas hors-la-loi."

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