Plus de 2000 personnes, mais un silence de mort. Au 2-0 bâlois, on voulait encore y croire, mais le mantra tenait plus de la méthode Coué que de la conviction profonde. Et la place de la Planta, lieu de tant d’émotions par le passé, a commencé à se vider avant même la fin du match. «C’est triste, reconnaît Thomas Mayoraz, d’Hérémence. Mais Bâle était plus fort. Il n’y a qu’à voir les 30 points d’écart au championnat.»
Parmi les fans, le même discours revenait, celui d’un manque d’envie du FC Sion, qui a contaminé un public tendu et peu bruyant. «Il a manqué de la niaque et un peu de magie, soupire le Bramoisien Yann Ruff, la gorge serrée. Quelque chose s’est terminé aujourd’hui…»
«Il fallait que ça s’arrête»
Mais parmi les supporters, qui pour la plupart faisaient contre mauvaise fortune bon cœur, on ne voulait pas parler de...