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Quatre ans durant, quatre ans seulement ans seulement

Alors qu’il était entré au Conseil d’Etat vénéré comme un messie, Oskar Freysinger n’a pas pu convaincre les Valaisans de le reconduire dans sa fonction.

19 mars 2017, 23:45 / Màj. le 20 mars 2017 à 00:01
Sion - 5 mars 2017



Elections cantonales au Conseil d'Etat.

Ici Oskar Freysinger



Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Seule. L’image résume peut-être à elle seule la non-réélection d’Oskar Freysinger. Nous sommes deux semaines avant le premier tour. Assis sur un tabouret de bar, devant le Tactilo. Guitare à la main, lunettes au bout du nez. Le ministre de la formation et de la sécurité pousse mélancoliquement la chansonnette devant une cinquantaine de quinquagénaires, au camping Robinson de Granges.

Son épouse est là. Son conseiller en communication Slobodan Despot est là. Sa cour resserrée est là. Mais le conseiller d’Etat est immensément seul. A quelques minutes de là, à Sion, au même moment, plus de mille personnes disent, en chanson aussi, leur envie d’un Valais sans Freysinger. D’un gouvernement autrement. D’un canton différent. En entonnant sa chanson «La liberté» et en prononçant les paroles «leur nombre importe peu», le politicien saisit, sous les écrans du loto express, et, peut-être pour la première fois en quatre ans, que sa stratégie...

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