Le gouvernement valaisan a mis sous protection quatorze nouveaux biotopes, soit 386 hectares répartis dans les communes d'Hérémence et de Nendaz. Ces sites naturels font partie des mesures de compensation de l'aménagement hydroélectrique Cleuson-Dixence.
Les biotopes mis sous protection sont des alpages, des marais, des prairies et des zones alluviales situés entre 600 et 2350 mètres d'altitude. Cinq d'entre eux, soit 360 hectares, se situent dans la commune d'Hérémence, 26 hectares dans celle de Nendaz, a indiqué l'Etat du Valais vendredi dans un communiqué.
Le canton veut ainsi maintenir des valeurs naturelles et paysagères. Il souhaite conserver et développer la flore, tel le géranium de Sibérie ou l'orchis à feuilles larges, et la faune indigène, comme les grenouilles rousses ou les chauves-souris.
26 biotopes au total
La protection de ces sites naturels entre dans les mesures de compensation écologiques prévues dans le cadre de la construction de l'aménagement hydroélectrique Cleuson- Dixence. Au total, vingt-six biotopes sont ainsi protégés.
Pour en arriver là, des accords ont été conclus entre les divers partenaires, soit l'Etat du Valais, Alpiq, Grande Dixence SA, le WWF, Pro Natura et les communes concernées. La mise à l'enquête avait entraîné de nombreuses oppositions de privés et des communes concernées. Il a fallu "trouver le consensus rassembleur qui a permis de clore ce dossier à la satisfaction de tous les partenaires", souligne le canton.