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Quand une Tschäggättä rencontre un Ëmpayà...

Deux emblèmes valaisans se sont retrouvés à Evolène pour disserter des traditions vivantes. Dialogue imaginaire.

08 févr. 2016, 17:20
/ Màj. le 09 févr. 2016 à 06:30
Rencontre entre un Ëmpayà d'Evolène et un Tschäggättä du Lötschental  dans une taverne évolénarde.

Deux vallées latérales du Valais. Une dans le centre, l’autre dans le haut du canton. Deux tenues vestimentaires. L’une faite de toiles de jute et de paille, l’autre de peaux d’animaux. Deux rythmes d’interprétation. Et pourtant.

De ces différences ne jaillit qu’une seule dynamique. Celle de célébrer le carnaval dans une tradition bien vivante. Traditions vivantes: voilà certainement la pierre angulaire de ce qu’ont en commun les Ëmpayà d’Evolène et les Tschäggättä du Lötschental. Emblèmes locaux, nationaux et internationaux d’un archaïsme populaire et fondateur mais aussi figures empreintes d’influences extérieures, ces personnages carnavalesques, au-delà des mutations économiques et sociales qu’ils véhiculent, cristallisent «l’authentique». Et ses enjeux de définitions. Pour un vaste débat qui touche acteurs et chercheurs.

«Le Nouvelliste» vous propose, loin de toute dispute anthropologique et en toute liberté, un dialogue imaginaire entre un Ëmpayà et une Tschäggättä. Au final, le caractère bruyant du carnaval n’a pas contraint ces figures masquées à un dialogue de sourds.

Ecoute religieuse de leurs répliques païennes à retrouver dans nos éditions print et numériques du mardi 9 février 2016.

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