ËMPAYÀ: Bon zò Tschäggätta, encore ce soir et la saison se termine…
TSCHÄGGÄTTÄ: Güeta tag Ëmpayà. En effet, même si elle a à peine commencé pour moi.
Ë: Comment ça?
Ë:Pas du tout! On peut me voir en public que le dimanche de carnaval. Par contre, pour mes collègues, les Pelùchu, les sorties débutent déjà le 6 janvier. Bon, vu mon habillement avec des sacs de jute remplis de plus de 30 kilos de paille, je suis assez content de faire mon apparition qu’une seule fois par an. Comme on parle d’habillement, dis-moi, toi Tschäggättä, es-tu plutôt un homme ou un animal?
T: Difficile à dire. Mon masque, même grimaçant, montre toujours les traits du visage humain, malgré mes dents de vaches. Par contre, mon corps est couvert de peaux d’animaux, de préférence de chèvres ou de moutons. Ma ceinture est un collier de vache.
Ë:Ton déguisement me fait penser...