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Des professionnels de la petite enfance pratiquent une éducation non sexiste en Valais

Dix mois après avoir suivi des cours pour une éducation sans préjugés, plusieurs éducatrices de la petite enfance se disent désormais attentives aux stéréotypes. Aux parents d’être sensibilisés.

13 nov. 2017, 11:53 / Màj. le 13 nov. 2017 à 12:10
Lena Grand, éducatrice de la petite enfance, a suivi une formation contre les stéréotypes sur les filles et les garçons.

Toutes les fillettes ne jouent pas à la poupée. Tous les garçons n’aiment pas que le football, les voitures et les pompiers. Et, surtout, il n’y a pas de honte à avoir des goûts différents des stéréotypes en vigueur dans l’enfance. Des dizaines de professionnels travaillant dans les structures d’accueil l’ont compris grâce aux cours «pour une éducation sans préjugés» instaurés par l’Office cantonal de l’égalité en début d’année.

>> Lire l'article sur les cours donnés aux professionnels de la petite enfance en janvier 2017

Changer sa vision des choses

Les participantes ont alors été rendues attentives à leur comportement inné vis-à-vis des fillettes et des garçons. Dix mois plus tard, deux d’entre elles confient que ces cours ont été un véritable tournant. «Cela m’a permis de changer radicalement ma vision des choses. Je fais désormais très attention aux stéréotypes qui me viennent spontanément», raconte Trescy Roth, assistante socio-éducative à...

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