Il y a de la déception, des frustrations et des rancœurs. Moins d’une semaine après la brillante réélection d’Esther Waeber-Kalbermatten au Conseil d’Etat et la défaite de Stéphane Rossini, les socialistes du Valais romand se réveillent tout à la fois déçus et soulagés. Il faut bien le dire, si tous les camarades avaient pu signer, il y a un an, le maintien de leur siège au gouvernement, même avec la ministre sortante assisse dessus, ils l’auraient fait.
Mais c’est vrai, la non-élection de leur champion restera pour longtemps un crève-cœur. Il était à un tour de créer une surprise historique. A deux doigts d’amener un deuxième siège gouvernemental au parti minoritaire. A un cheveu de ne pas décrocher de sa toute à la fois colistière et adversaire Esther Waeber-Kalbermatten.
Les socialistes du Valais romand ont, semble-t-il, trop cru à l’engouement du premier tour. «Nous avions clairement sous-estimé le fonctionnement...