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Plus vite, plus vite, plus vite...

Les Kilian Jornet, Dani Arnold et Ueli Steck sont-ils en train de révolutionner l’alpinisme? Pour répondre à cette question notamment, un colloque international se tient dès jeudi à Salvan.

20 sept. 2016, 23:28
/ Màj. le 21 sept. 2016 à 00:01
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«Citius, Altius, Fortius» dit la devise olympique. Plus vite, plus haut, plus fort. Mais en montagne, celle-ci pourrait être «Citius, Citius, Citius». Mais au siècle de la vitesse, on consacre davantage les anglicismes que le latin, et on lui préférera donc la définition moderne de «speed-climbing». Une pratique en pleine expansion qui attire l’œil des scientifiques, dont Johann Rossel, mémorant à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne. Depuis un mois, il a tenté de saisir les enjeux, les débats et les éventuelles ruptures engendrées par cette pratique. «Parce qu’il faut bien admettre que cette pratique est clivante. A chaque fois que j’en parle, cela suscite des réactions positives ou négatives mais ça ne laisse personne indifférent», explique-t-il. Samedi, il aura l’occasion de détailler ses recherches lors du colloque international «Gravir les Alpes. Du XIXe siècle à nos jours», organisé dès jeudi soir à Salvan. A ses...

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