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Paris: plusieurs Valaisans étaient présents lors des attaques

Des Valaisans se trouvaient à Paris vendredi lors des attaques terroristes. Retrouvez les premiers témoignages.

14 nov. 2015, 16:01
/ Màj. le 14 nov. 2015 à 17:17
Plusieurs Valaisans ont assisté de près ou de loin aux tragiques événements de Paris.

Plusieurs Valaisans se trouvaient dans la Ville Lumière vendredi soir au moment des attaques terroristes. A l'heure actuelle, nous ne savons pas si tous sont sains et saufs. Nous sommes parvenus à avoir des nouvelles de quelques uns. L'un d'eux assistait au concert des Eagles of Death Metal dans la salle du Bataclan. Il a tenu à rassurer ses proches sur Facebook mais nous n'avons pas été en mesure de le contacter directement. "Les nouvelles sont rassurantes mais nous n'en savons pas davantage pour le moment", a précisé son frère domicilié à Sion.

Calfeutrée chez elle

Fiona, étudiante en production, habite juste à côté des attaques, à la rue de Turenne, proche de la place de la République. "Lorsque j'ai entendu les coups de feu, je n'ai pas compris ce qui se passait. Je me suis rendue compte que quelque chose de grave se passait quand j'ai entendu le son ininterrompu des sirènes." Fiona, comme tout le voisinage, a été contrainte de rester calfeutrée chez elle par la police. "C'était horrible. Je devais aller chercher mon petit frère à la gare mais j'étais bloquée et je ne pouvais rien faire."

"Disney m'a peut-être sauvé la vie"

D'autres Valaisans se trouvaient dans la capitale de l'Hexagone mais suffisamment loin des attaques. "Nous n'avons rien vu à part des files de véhicules d'urgence. Aujourd'hui, nous devions nous rendre au concert de U2 mais il a été annulé. L'ambiance est très spéciale. Il y a très peu de monde en ville à part des policiers et des militaires", témoigne Sabine. Lolita se trouvait quant à elle à Disneyland Paris: "Nous avions hésité à aller au concert du Bataclan mais nous avons finalement opté pour Disneyland. Je ne pensais pas dire ça à un jour mais Disney et mes maigres revenus d'étudiante m'ont peut-être sauvé la vie".

"Une envie de croire à un mauvais cauchemar"

Dans un bar du 5e arrondissement, la comédienne et metteuse en scène montheysanne Sandrine Brunner fêtait la 100e représentation d'une pièce de théâtre. «Une rumeur s’est mise à circuler dans le bar. J’ai commencé à recevoir des messages et des appels inquiets de ma famille et d’amis en Valais. On s'est réfugié dans l’appartement d’une amie. On est rentré chez nous en taxi vers 3h30 du matin. Choqués.» Vivant à Paris, Sandrine Brunner parle d’une atmosphère «qui pourrait ressembler à un dimanche» dans la capitale française. «Il y a plus ou moins la même circulation et les mêmes passants. Mais c'est surtout à l'intérieur du ventre que le chaos se situe. Dans la rue, on ressent une espèce de lenteur. Comme une difficulté à reprendre ses esprits, une envie de croire à un mauvais cauchemar.»

Retrouvez l'intégralité de ces témoignages dans nos éditions papier et numériques du lundi 16 novembre.

   

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