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Panneaux de dissuasion

Les petits projets, difficilement rentables, n'ont que peu de chance d'aboutir à l'heure actuelle, par manque de soutien. Illustration à Martigny.

01 déc. 2009, 05:03

«A 15 centimes le kWh, le message est clair: la ville n'a aucun intérêt pour les petits projets solaires.» Raymond Lonfat ne cache pas sa déception. Ce financier valaisan, propriétaire d'un immeuble sur l'avenue de la Gare à Martigny, souhaitait aménager une installation photovoltaïque sur le toit. Un projet limité à moins de 10 000 kWh, mais dont le budget s'élève tout de même à plus de 70 000 francs avant défiscalisation. «Cette démarche ne vise pas d'autre but que de jouer le jeu de l'énergie verte. Même avec une reprise du courant au tarif RPC de 75 cts/kWh, comme c'est le cas à Genève, il faudrait plus de dix ans pour le rentabiliser. Avec 15 centimes, je vous laisse faire le calcul...» Un calcul tout simple, avec un résultat tout aussi éloquent: 46,6 ans!

Le photovoltaïque trop cher?

Alors quoi, Martigny, qui met si volontiers en avant le label...

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