«C’est une chance et un bonheur, mais, pour moi, ce prix appartient à Elisabeth. C’est elle qui a fait un travail de dingue. Ce film, c’est une manière de faire reconnaître ce qu’elle a fait.» C’est avec toute l’humilité et la générosité auxquelles elle nous a habitués que Noémie Schmidt est montée sur la scène de la Reithalle soleuroise, hier vers 17 h 30.
L’actrice sédunoise, 26 ans, a reçu dans le cadre des 52es Journées de Soleure le prix de meilleure interprète principale dans un film de télévision. Elle se voit récompensée pour son rôle dans la coproduction hispano-suisse «La lumière de l’espoir», programmée en première suisse au festival soleurois.
Le film raconte l’histoire d’Elisabeth Eidenbenz, infirmière et enseignante zurichoise fondatrice de la Maternité suisse d’Elne, en France, qui a notamment sauvé des centaines d’enfants entre 1939 et 1944. «Ce film, c’est pour moi une manière de dire qu’il...