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«Ne pas craindre les questions qui fâchent»

A l'heure de prendre sa retraite militaire le commandant de corps Luc Fellay jette un regard lucide sur la situation actuelle de la Suisse. Et de l'armée. Rencontre.

27 nov. 2009, 05:02

Pragmatique. Telle est l'attitude de Luc Fellay à l'heure de mettre un terme à sa carrière militaire. A 62 ans, le commandant de corps, conseiller spécial du directeur du Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) va tourner une page en cette fin d'année. Même si ce ne sera pas de manière définitive. «C'est avant tout une retraite administrative: la fin de mon contrat de travail avec la Confédération. Ça ne signifie pas que je resterai les bras ballants.»

Hormis la présidence de Champéry, il conservera un rôle auprès de son employeur actuel. «Je resterai actif dans le management du risque et dans la sécurité relative aux grands événements. Une partie de ma tâche sera de maintenir les réseaux via lesquels le GCSP obtient ses mandats. Cette fondation appartenant à trente-huit Etats tire sa force de ses services appréciés sur une bonne partie de la planète, mais aussi du...

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