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Mondial 2018: en Valais aussi, la communauté italienne retient son souffle avant le match retour Italie-Suède

Après une défaite 1-0 en Suède vendredi, la Squadra Azzurra joue sa participation au Mondial 2018 ce lundi soir à Milan. En Valais comme ailleurs, la communauté italienne retient son souffle avant ce match couperet.

13 nov. 2017, 11:16
/ Màj. le 13 nov. 2017 à 13:00
Les titres des journaux sportifs italiens laissent deviner l'ampleur de l'événement pour les tifosi.

«Tutto o Niente» titre la «Gazzetta dello Sport» qui parle tout simplement d'éviter «l'apocalypse» pour la Squadra. Des mots extrêmement forts qui témoignent du véritable traumatisme que constituerait une non-qualification italienne. Dans son histoire, l'Italie a manqué sa qualification pour la Coupe du monde qu'à une seule reprise, c'était en 1958. «Un Mondial sans l’Italie, c’est comme un plat de pâtes sans un verre de rouge», lance immédiatement Ernest Ammann fan de l'équipe et de la Juventus. «Mais quand je vois le grand-père Ventura et son attitude passive au bord du terrain, je me dis que cela va être très compliqué.»

 

 

L'équipe la plus faible de l'histoire?

Depuis la défaite 3-0 face à l'Espagne en qualification, le sélectionneur Giampiero Ventura et l'équipe semblent dans la tourmente et les critiques fusent. Cette équipe serait-elle la plus faible de l'histoire footballistique italienne? La question agite les réseaux sociaux. «Pour moi, ce n'est pas le cas. Elle est cependant un peu jeune et manque cruellement d'expérience», tempère Vincenzo Conti, président de la Colonie italienne de Sion qui n'organise pas de soirée spéciale pour l'occasion. «J'espère un 2-0 pour l'Italie, sinon il va falloir sortir les mouchoirs.»

Michel Barbato, tifosi de toujours est bien plus critique. Il s'agit bel et bien pour lui de la plus faible Italie de l'histoire. «Il n’y a plus de vrai leader italien dans les grands clubs, sauf à la Juve. J’ai l’impression qu’on ne fait plus assez confiance aux jeunes Italiens et on va chercher des top players à l’étranger. On paie aujourd’hui au prix fort cette mentalité.»

Le stade sera complet

Aujourd'hui la donne est simple. Avec la défaite 1-0 concédée à l'aller, il faudra battre les Suédois de deux buts lundi soir. «C’est une pression que l'équipe d'Italie n’a pas l’habitude d’avoir à ce stade de la compétition», continue Michel Barbato. «Je compte sur les 72 000 spectateurs pour jouer leur rôle de douzième homme.» San Siro sera en effet comble pour l'occasion. Le stade a porté chance jusqu'à présent à la Nazionale puisqu'elle a remporté tous les matchs de qualification à la Coupe du monde disputés à Milan. Sept sur sept comme le relève «L'Equipe» sur son site internet dimanche. Toute l'Italie comme la communauté transalpine en Valais retient son souffle. Coup d'envoi du match lundi soir à 20 h 45.

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