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Il n'y a pas de malade dû au mercure selon Jacques Melly

Interpellé sur l'affaire du mercure, le président du Gouvernement valaisan a donné une série de réponses. Il assure que personne n'est tombé malade en raison de cette pollution. Un médecin affirme le contraire.

17 nov. 2017, 10:25
/ Màj. le 17 nov. 2017 à 12:49
Entre 1930 et le milieu des années 1970, Lonza a utilisé le Grossgrundkanal pour déverser ses déchets industriels, dont du mercure.

Interpellé par l’UDC, par la voix de Jérôme Desmeules, sur l’affaire de la pollution au mercure dans le Haut-Valais, le conseiller d’Etat Jacques Melly a déclaré vendredi devant le Grand Conseil «prendre acte» de la décision du Tribunal cantonal. Le Gouvernement se déterminera sur la demande de transparence exigée par le TC dans les 30 jours.

Pas de malade à cause du mercure, selon Jacques Melly

Selon le président du Gouvernement, il n’y a «aucun cas de maladie contractée en raison de la pollution au mercure». Jacques Melly rappelle qu’une étude menée par l’université de Zurich a permis de conclure qu’il n’y a pas plus de mercure dans les urines et les cheveux des habitants de la région touchée par la pollution au mercure que ans le reste de la population.

Un médecin dénonce une épidémie

Jacques Melly a informé le Parlement que le préposé cantonal à la protection des données, Me Sébastien Fanti, a transmis au Tribunal cantonal, dans le cadre de la procédure, une information indiquant qu’un médecin l’a contacté pour signaler que que des personnes sont malades en raison du mercure. Ce médecin parle même «d’une épidémie» causée par le mercure.

Pour l’heure, ce médecin ne souhaite pas transmettre ses dossiers aux autorités cantonales.

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