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Loi sur les constructions: les architectes valaisans se révoltent

La deuxième lecture de la révision de la loi sur les constructions aura lieu la semaine prochaine et un article cristallise l'attention. Qui a le droit de déposer des plans mise à l'enquête? Entre des députés qui veulent laisser le champ le plus large possible et des architectes qui voudraient réserver ces compétences à des professionnels, le torchon brûle.

07 déc. 2016, 16:11
/ Màj. le 09 déc. 2016 à 06:30
Le Grand Conseil se penchera la semaine prochaine sur la loi sur les constructions.

Dans le milieu de l’architecture, on crie au scandale. Hors-micro, certains nous disent même que les Valaisans, après avoir été des cow-boys, sont prêts à devenir la risée de la Suisse. La raison de cette colère? La révision de la loi cantonale sur les constructions qui sera soumise pour la seconde fois au Grand Conseil la semaine prochaine et en particulier un article de cette loi, celui qui fixe les compétences pour les auteurs de plans de mise à l’enquête. Car dans la situation actuelle, n’importe qui peut déposer un plan de mise à l’enquête. 

Création d'un cartel ou augmentation de la qualité?

Mais aux yeux des architectes, les exigences prévues par le texte sont trop larges. En face, une majorité du Grand Conseil s’est déjà opposé en juin à ce qu’elle a jugé comme une forme exagérée de protectionnisme par la corporation des architectes. En clair, la proposition de la  loi prévoit notamment que les titulaires d’une maîtrise fédérale ou d’un CFC dans le domaine de construction avec cinq ans d’expérience pourront déposer des plans. Aujourd'hui, tout le monde peut le faire et plusieurs services techniques communaux nous confient devoir faire face à un nombre important de dossiers incomplets. Création d'un cartel ou recherche d'une meilleure qualité? Le débat promet d'être tendu.

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