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Licenciement de Jean-Marie Bornet: Les spécialistes du droit analysent ce cas

Nous avons interrogé des spécialistes du droit du travail. Ils s'expriment sur le licenciement de Jean-Marie Bornet, chef de la prévention et de l'information de la police cantonale.

25 avr. 2017, 00:08
/ Màj. le 25 avr. 2017 à 06:30
Candidat au Conseil d’Etat, Jean-Marie Bornet a été licencié suite à ses critiques contre la justice et Via Sicura.

Le licenciement d’un cadre de l’administration cantonale est un fait peu banal. Qui plus est lorsque les raisons avancées par le Conseil d’Etat pour mettre fin aux rapports de service de ce cadre, Jean-Marie Bornet, sont des critiques de la justice valaisanne et de la loi Via Sicura en pleine campagne électorale. Nous avons interrogé différents spécialistes du droit du travail, professeur et avocats, sur cette question. Comme ils ne sont pas partie au dossier, ils ne sont prononcés qu’en fonction des éléments connus.


«Il y a deux aspects qui s’opposent dans ce type de situation», explique Rémy Wyler, docteur en droit, spécialiste FSA du droit du travail et professeur à l’université.  «Les droits fondamentaux comme la liberté d’expression ou celle de se présenter à une élection et le devoir de réserve d’un employé envers son employeur.»  Le fait d’être en campagne revêt «un caractère particulier», reconnaît Basile Cardinaux, professeur titulaire de la chaire de droit des assurances sociales et du travail à l’Université de Fribourg. «On peut penser qu’un candidat est amené à s’exprimer, parfois de manière critique, sur de nombreux thèmes.» Mais cela n'excuse pas tout.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques de mardi 25 avril.

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