Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les trois leçons de l’affaire du policier pédophile

Canton et Confédération ont resserré les mailles du filet autour des prédateurs sexuels.

22 mars 2016, 23:47 / Màj. le 23 mars 2016 à 00:01
Sion - 18 mars 2016



Palais de Justice. Procès d'un ex-policier accusé de pédophilie.



Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

L’affaire du policier pédophile sédunois (voir «Le Nouvelliste» d’hier) a mis en lumière des lacunes dans le dépistage des activités pédophiles en Valais. Notamment le fait que le pédophile ait pu devenir famille d’accueil.

Lors du procès de lundi qui a démontré que l’ex-policier a pu sévir impunément pendant seize ans entre 1996 et 2012, l’avocat Marcel-Henri Gard, défenseur d’une victime, a décrit «le double fiasco de nos institutions». Selon lui, «nous aurions dû savoir que l’accusé représentait un danger pour les mineurs. Dans une enquête fédérale de 2004, son nom figurait dans la liste des gens qui avaient payé pour consommer sur l’internet des images de pédophilie. On a fermé les yeux, sans en informer les autorités communales ou le club de foot.»

Second fiasco, a martelé l’avocat: «L’Office de protection de l’enfance (OPE) a donné le statut de famille d’accueil à ce célibataire qui va encore sévir...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias