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Les Etoiles du Valais 2017 dévoilées à Berne

Les nouveaux ambassadeurs des vignobles valaisans ont été dévoilés mercredi à Berne. Huit vins qui porteront les couleurs du canton lors des actions promotionnelles de l’IVV en 2018. Le prix Swiss Wine (meilleur pointage) a été attribué au cornalin de la cave Chai du Baron et l'Etoile d'honneur à Diane Tell.

05 déc. 2017, 19:45
/ Màj. le 06 déc. 2017 à 11:30
Les huit vins sont réunis dans un coffret en vente auprès de l'IVV (027 345 40 80) pour un montant de 240 francs.

C’est un peu leur cadeau de Noël aux encaveurs valaisans. La récompense qui clôt une année de labeur. Figurer dans le coffret des Etoiles du Valais, c’est aussi pour les heureux élus, la promesse que leur vin sera dégusté aux quatre coins de la Suisse, voire plus loin. Car les huit crus qui ont obtenu la meilleure note dans leur catégorie de cépage lors de la Sélection des vins du Valais – où plus de 1000 vins sont en compétition – vont servir d’étendard pour les actions promotionnelles de l’Interprofession de la vigne et du vin en 2018.

Après Bâle, Lucerne et Zurich, c’était au tour de Berne d’accueillir la cérémonie des Etoiles du Valais. Une centaine d’invités y ont participé. Pour Gérard-Philippe Mabillard, «à travers cet événement, nous établissons la notoriété des vins du Valais en Suisse alémanique, mais également dans toutes les autres régions de Suisse».

L’Etoile du Valais d’honneur a été décernée à Diane Tell, artiste internationale, valaisanne de cœur et de résidence. Tandis que le prix Swiss Wine (meilleur pointage du concours) est revenu au cornalin du domaine du Chai du Baron.

Les huit vins sont réunis dans un coffret accompagné d’un livret, conçu par la photographe Aline Fournier et le graphiste Blaise Coutaz.

 

Les résultats 

Fendant, Régence-Balavaud, Vétroz

Julien Fournier a réussi à placer un de ses vins préférés, son fendant Rêverie2016, dans le fameux coffret des Etoiles du Valais. Le jeune œnologue qui a amené la Régence-Balavaud au titre envié de Cave suisse de l’année l’an passé, nous l’avait bien dit, il aime particulièrement le chasselas, «parce que c’est le cépage qui marque le plus le terroir et le millésime. J'aime les fendants de soif, axés sur la minéralité et la fraîcheur; les vins qui en redemandent». Visiblement, les jurés aussi.

Johannisberg, Jean-René Germanier, Vétroz

La cave de Jean-René Germanier ne vinifiait plus de johannisberg depuis la fin des années 80. En 2016, ce cépage réapparaît dans leur catalogue. Issu d’une parcelle classifiée Grand Cru sur Chamoson, au lieu dit Rougin, ce premier millésime a été vinifié en cuve sur lies fines durant quinze mois. «L’élevage sur lies lui assure un joli gras, mais pour garder de la fraîcheur, nous n’avons pas fait de fermentation malolactique», explique Gilles Besse. Au final un vin charmeur, racé, à la trame droite et précise.

Petite arvine, Nouveau Salquenen, Salquenen

«Elégante et racée», c’est ainsi qu’il conçoit sa petite arvine Les Pyramides. Diego Mathier, maintes fois auréolé dans les concours, vendange ce cépage «à la fraîche pour préserver ses arômes». Et la souhaite un peu «caillée» pour développer tout son potentiel aromatique, ce qui lui apporte une ampleur tout de même soutenue par une belle acidité.  Avec une aromatique typique, des notes de compote de rhubarbe et de pamplemousse et sa finale saline, ce vin tient ses promesses.

Heida, Cave du Rhodan, Salquenen

Après avoir obtenu la première place au Grand prix du vin suisse avec sa petite arvine 2014, Olivier Mounir décroche une étoile du millésime pour son heida 2016. Pour parler de ce vin, Olivier Mounir ne manque pas d’espièglerie. «Vendangé à parfaite maturité, ce heida a été vinifié de manière un peu particulière. Tout d’abord un secret de cave, de cuve, de savoir-faire et de collaborateurs passionnés et engagés.» Avant de nous inviter à s’en faire une image personnelle en y trempant les lèvres.

Dôle, La Petite Saviésanne, Savièse

Gaël Roten a repris la cave La Petite Saviésanne en janvier 2016 avec des cuves vides.  Sa première vendange en 2016 lui apporte une reconnaissance immédiate. Quatre médailles à la Sélection des vins du Valais, dont une en or pour cette fameuse dôle. Prédominance de pinot, du gamay bien sélectionné et juste 2% de diolinoir pour un jus tout en fruits. Si on le connaît peu, Gaël Roten ne demande qu’à rencontrer le public. «J’organise volontiers des dégustations à la cave», dit l’œnologue de 32 ans.

Cornalin, Chai du Baron, Bramois

Depuis qu’il a repris le domaine du Chai du Baron, Patrice Walpen ne cesse de développer deux lignes bien distinctes. A côté des gouleyants Léon, les douze vins du Chai du Baron s’affirment dans la cour des grands crus du Valais. A l’image de ce cornalin qui a raflé le meilleur pointage des 1000 crus au concours. «Tout en élégance et en finesse. Il dégage des arômes de cerises écrasées et de cassis. En bouche, c’est une explosion de fruits et des tanins soyeux illuminent les papilles...»

Humagne rouge, Le Banneret, Chamoson

Martine et Jean-Charles Maye travaillent les 8 hectares de vignes réparties sur la commune de Chamoson. Cet humagne rouge vient de parcelles accrochées à la chaîne du Haut-de-Cry. «Les vignes sont bien exposées, les rendements faibles et la vendange 2016 était magnifique», confie Martine. «Vinifié en cuve inox après cinq jours de macération à froid pour extraire des arômes francs et complexes, le vin révèle à la dégustation des notes de fruits rouges, une touche florale rappelant la violette.»

Syrah, L’Orpailleur, Uvrier

Frédéric Dumoulin ose les extrêmes. Au moment où il dégoupille à tout-va en lançant une gamme Torpilleur décalée, l’encaveur se distingue en produisant une syrah et un ermitage selon les normes strictes du règlement Grand Cru Ville de Sion. La première trouve sa place dans le coffret des Etoiles du Valais. «C’est une corbeille de fruits rouges et d’épices, enrobée de notes fumées et torréfiées apportées par un élevage de 18 mois en barrique. La bouche est ample, structurée...»

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