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Les députés refusent de toucher aux congés des fonctionnaires

Le PLR a vivement contesté le nombre de congé que l'Etat octroie à ses employés. La majorité du Parlement cantonal ne l'a pas suivi, préférant une vision globale de la politique salariale de la fonction publique.

08 mai 2017, 11:38
Le Grand Conseil n'a pas voulu toucher aux jours de congé de la fonction publique.

Le PLR, par Marcel Delasoie, conteste par une motion le nombre de congés qui sont octroyés à la fonction publique.

Le texte déposé par le PLR déclare: «La loi fixant le traitement des fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais octroie à ces derniers 6,5 jours fériés en plus (5,5 sans le 1er août) que ceux officiels fixés par l'Etat du Valais lui-même. De plus, le Conseil d'Etat peut accorder jusqu'à 4 jours. Au total, ce sont donc 14,5 jours et au maximum 18,5 jours fériés dont peuvent bénéficier les employés de l'Etat du Valais; soit plus du double que les jours officiels fixés par l'Etat du Valais.» Selon le PLR, «le nombre de journées de travail correspond à 90 emplois plein temps. Le coût supplémentaire en personnel pour l'Etat, comparativement à un régime «normal», est d'environ 13,5 millions de francs.»

Marcel Delasoie constate qu’à Berne ou la Confédération les employés étatiques ont droit à la moitié des congés valaisans.

Cette motion a été combattue par la gauche et le PDC du Valais romand. Le PDC estime que la politique salariale de la fonction publique doit être vue dans son ensemble et non pas sur la seule question des jours de congé.

Le conseiller d’Etat Roberto Schmidt rétorque que le Conseil d’Etat n’a jamais octroyé 18,5 jours fériés ces dernières années. Il estime que «notre administration cantonale se trouve dans la ligne des grandes entreprises et des autres administrations publiques.» Il a demandé au Grand Conseil de laisser l’exécutif cantonal ses prérogatives en matière de gestion du personnel étatique. Le ministre a encore souligné le fait que des congés ont été octroyés à l’époque à la place d’augmentation de salaire.

La motion a été refusée par 68 voix contre 53 et 3 abstentions.

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