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Les communes de montagne veulent adoucir les conséquences de la LAT

Le Grand Conseil doit trouver des solutions pour mieux prendre en compte les intérêts des vallées latérales et des coteaux valaisans. Les communes de montagne ont présenté ce matin leurs divergences vis-à-vis du projet de Loi cantonal sur l'aménagement du territoire soumis aux députés lors de la session qui débute la semaine prochaine. Une des préoccupations majeures: le dézonage.

29 août 2016, 11:09
L'aménagement du territoire valaisan au centre des débats.

Treize communes épaulées par le Groupement des populations de montagne du Valais romand (GPMVR) et la Chambre Valaisanne de Commerce et d'Industrie (CVCI) veulent un débat plus ouvert sur la mise en oeuvre de la Loi sur l'aménagement du territoire (LAT) et du Plan directeur cantonal. Elles l'ont expliqué ce matin lors d'une conférence de presse organisée à une semaine de la session du Grand Conseil qui traitera de ces questions. Et notamment du souci que fait peser le dézonage. Ces communes veulent adoucir les conséquences de la LAT d'un point de vue économique et social.

Toute une série de divergences ont été relevées entre leur position et celle du canton. Les régions de montagne dénoncent ce qu'elles estiment être une atteinte à l'autonomie communale. La méthode de calcul ne correspond pas à ce qui existe sur le terrain et le plan directeur cantonal ne prend pas en compte certaines réalités touristiques. Le prix du dézonage est donc trop fort à payer,estiment leurs représentants, dézonage qui représente une perte sèche pour les propriétaires et les communes.  

Les régions de montagne demandent une collaboration facultative entre les communes. Elles exigent également d'assouplir l'obligation pour les propriétaires de terrains en zone à bâtir de construire dans un délai de dix ans. La vision de l'administration cantonale est jugée unilatérale par certains présidents. Une vision de l'aménagement du territoire qui ne tiendrait pas compte des logements touristiques. La densification du bâti vers l'intérieur, encouragée par la LAT, doit donc être recalculée, les domaines skiables ou la mobilité dans les vallées latérales mieux pris en compte. La CVCI qui représente 70% des emplois de l'économie privée en Valais demande qu'un débat sur ce changement "très abrupt" des conditions cadres soit lancé, ce d'autant que les délais de mise en oeuvre du plan directeur cantonal permettent d'ouvrir ce débat. En revanche, les intervenants ne veulent pas glisser vers une opposition entre la montagne et la plaine lors des discussions à mener.

Retrouvez l'intégralité de cet article sur nos supports papier et numériques du mardi 30 août 2016. 

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