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Les 9 dimensions qui influencent le comportement alimentaire

18% des élèves de 4ème primaire sont considérés comme obèses ou en surpoids en Valais. Pour éviter aux enfants des troubles du comportement alimentaire, il est important de discuter avec eux des enjeux de l’alimentation.

14 mars 2017, 17:13
/ Màj. le 15 mars 2017 à 17:30
Pour que les enfants adoptent un bon comportement alimentaire, il est important de discuter avec eux des enjeux de l’alimentation.

Intéresser les enfants sur les questions alimentaires à un âge où ils rechignent à finir leur assiette de brocolis, voilà un défi difficile à relever ! Difficile, mais pas impossible si on en croit le Centre Alimentation et Mouvement de Promotion Santé Valais qui propose, en collaboration avec la diététicienne et future psychologue Patricia Nanchen Djitik, une méthode qui mêle messages de prévention, enseignements thérapeutiques et bricolages.

Manger avec ses cinq sens et avec plaisir

Aucun enfant n’est à l’abris de développer des troubles alimentaires. C’est pourquoi il est important d’acquérir le plus tôt possible des notions de base au sujet de l’alimentation. Manger de tout sans se priver, apprendre à savourer les aliments en pleine conscience, prendre le temps de déguster les plats ou se mettre à l’écoute de son corps pour respecter le rassasiement, telles sont les pistes à creuser pour inculquer à l’enfant un bon rapport à l’alimentation.

Les 9 dimensions auxquelles être attentif pour adopter un bon comportement alimentaire

  • L’équilibre alimentaire : manger de chaque groupe d’aliments sans se priver.
  • Les sensations alimentaires : manger avec plaisir tout en respectant son rassasiement.
  • Manger en pleine conscience : faire durer le plaisir en dégustant chaque aliment.
  • L’aspect motivationnel : si l’on souhaite mettre en place un changement dans ses habitudes alimentaires, procéder étape par étape, sans s’imposer des objectifs trop élevés, pour éviter de se décourager.
  • L’activité physique : elle apporte des bienfaits pour le corps et le psychisme.
  • Les émotions : elles ont un impact important sur le comportement alimentaire. Apprendre à les accueillir et à les gérer permet de rééquilibrer son rapport à l’alimentation.
  • La relaxation : des exercices de respiration et de visualisation permettent de réduire le stress, un facteur qui peut également déséquilibrer le comportement alimentaire.
  • L’estime de soi : accepter ses imperfections et trouver en soi des forces qui évitent de tout réduire à l’apparence physique.
  • L’affirmation de soi : oser exprimer ses besoins et ses envies.

 

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique de jeudi 16 mars.

 

INFO SERVICE

Le Centre Alimentation et Mouvement : un site de référence en Valais.

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